Santé mentale : le pilier oublié du bien-être personnel


Le 10 octobre, la Journée mondiale de la santé mentale nous invite à parler d’un sujet essentiel : notre équilibre intérieur. Trop souvent, on associe la santé à ce qui se voit — une blessure, une fièvre, un rhume. Mais la santé, c’est aussi ce qui ne se voit pas. Nos émotions, notre stress, notre moral jouent un rôle fondamental dans notre bien-être global.
À l’ESAS, nous formons des futurs professionnels du médico-social, de l’administratif et du service à la personne. Autant de métiers où l’humain est au centre. C’est pourquoi parler de santé mentale, c’est aussi rappeler à chacun — étudiant, formateur ou professionnel — qu’il est important de prendre soin de soi pour mieux prendre soin des autres.
Comprendre ce qu’est la santé mentale
La santé mentale, c’est l’équilibre entre nos émotions, nos pensées et nos comportements. Elle influence notre manière de réagir face aux difficultés, nos relations avec les autres, notre motivation et notre capacité à apprendre.
Ce n’est pas seulement l’absence de maladie psychique. C’est un état de bien-être qui permet à chacun de se sentir à sa place, de gérer le stress du quotidien et de faire face aux changements avec confiance.
Chez les jeunes en formation, cet équilibre est parfois fragile. Entre les cours, les stages, les examens et la pression du futur professionnel, il n’est pas rare de se sentir dépassé. Reconnaître cela, c’est déjà une première étape vers la bienveillance envers soi-même.
Pourquoi en parler est si important ?
Parce que le silence entretient la souffrance.
Les troubles anxieux, la dépression ou le mal-être ne se voient pas toujours, mais ils peuvent peser lourd. Parler de santé mentale, c’est rompre le tabou. C’est dire à chacun qu’il a le droit de ne pas aller bien, et qu’il existe des solutions pour aller mieux.
À l’ESAS, nous encourageons nos élèves à ne pas rester seuls face à leurs difficultés. Les équipes pédagogiques, les responsables de formation ou les référents handicap peuvent être des relais précieux. L’écoute et la communication sont des leviers essentiels pour prévenir la détresse psychologique.
Les signes à ne pas ignorer
Certaines émotions ou comportements doivent alerter :
- Une fatigue persistante ou un sommeil perturbé.
- Une perte d’intérêt pour les activités habituelles.
- Des difficultés à se concentrer ou une baisse de motivation.
- Un isolement progressif, une irritabilité inhabituelle ou un sentiment de tristesse prolongée.
Ces signaux ne signifient pas forcément qu’on va mal, mais ils peuvent indiquer un déséquilibre qui mérite d’être écouté. En parler à quelqu’un de confiance — un ami, un proche, un formateur — est un premier pas vers un mieux-être.
Des gestes simples pour préserver son équilibre
Prendre soin de sa santé mentale ne demande pas toujours de grands changements. Parfois, ce sont les petits gestes réguliers qui font la différence :
- Dormir suffisamment : le sommeil régule l’humeur et améliore la concentration.
- Bien s’alimenter : une alimentation équilibrée soutient le cerveau autant que le corps.
- Bouger : l’activité physique, même douce, aide à libérer les tensions.
- Se déconnecter : faire des pauses loin des écrans permet de relâcher la pression.
- Exprimer ses émotions : parler, écrire, créer… peu importe la forme, l’essentiel est de ne pas tout garder pour soi.
Ces habitudes simples, appliquées au quotidien, aident à renforcer la résilience et à maintenir un équilibre émotionnel stable.
Où trouver de l’aide quand ça ne va pas
Personne ne devrait affronter seul une période de mal-être. Si vous sentez que la charge devient trop lourde, il existe des ressources gratuites et confidentielles :
- 3114 : numéro national de prévention du suicide (24h/24, 7j/7).
- Fil Santé Jeunes (0 800 235 236) : écoute anonyme pour les 12-25 ans.
- Soutien Étudiant (soutien-etudiant.info) : plateformes d’écoute et d’accompagnement
- Nightline : service d’écoute nocturne par et pour les étudiants (nightline.fr).
- Psy Enfant Ado Parents (0 805 382 300) : ligne d’écoute gratuite pour les jeunes et leurs familles.
Et à l’ESAS, nous restons à l’écoute de nos élèves. Nos référents et équipes pédagogiques accompagnent ceux qui traversent une période difficile, en toute discrétion et avec bienveillance.
Une journée pour sensibiliser, une vie pour agir
La santé mentale ne se résume pas à une journée dans l’année. C’est un enjeu quotidien, pour chacun d’entre nous.
Apprendre à s’écouter, à se préserver et à tendre la main à ceux qui en ont besoin, c’est participer à une culture du respect et du soin de soi.
En cette Journée mondiale de la santé mentale, prenons le temps d’un geste simple : demander “Comment ça va ?” — et surtout, écouter la réponse. Parce qu’un mot, une attention ou un regard peuvent parfois changer beaucoup plus qu’on ne le croit.
Le mot de l’ESAS
À l’ESAS, nous croyons qu’un étudiant épanoui est un étudiant qui réussit. C’est pourquoi nous mettons l’humain au cœur de nos formations, avec la conviction qu’apprendre, c’est aussi grandir en confiance, en bienveillance et en équilibre.